Totally Odd

Totally Odd (Browser)
Gamezhero

 

Soyons francs : le nom de Totally Odd est peut-être un peu usurpé. Employant le gameplay, et parfois la logique, d’un point and click traditionnel, Totally Odd n’est pas si totalement bizarre. En revanche, il est certain qu’il est Totally Beautiful, Totally Fun et Totally Impressive.

 

A l’instar de The Dream Machine, Totally Odd est un point and click fait de pâte à modeler : Le plus coloré et malléable des matériaux qui, s’il s’est démocratisé dans le film d’animation grâce aux excellents Wallace et Gromits, reste encore bien trop peu utilisé dans le jeu vidéo, et on peut comprendre pourquoi : Quel boulot! (Bon, après vérification, the Dream Machine est fait d’argile, mais on ne va pas chipoter)

A la différence de The Dream Machine par contre, Totally Odd est entièrement gratuit, complet, et investit davantage dans l’humour, l’absurde, l’humour de l’absurde, et l’absurde de l’humour., et puis sur le plaisir qu’il y a à écraser une boule de pâte à modeler aussi!

 

 

 

De par leurs couleurs éclatantes et leurs formes rondes, sans angles, les décors des huit niveaux/salles de Totally Odd sont extrêmement accueillants, mais il faut s’en méfier, car tout s’accorde à transformer ce petit tas de pâte à modeler en bouille sanguinolente. Mais, conseil d’ami : ne vous méfiez pas trop quand même : car voir ce petit bonhomme se faire pulvériser est toujours une expérience amusante. Après tout, si nous ne voulions pas qu’il finisse écrabouillé, il fallait le construire en argile, ou en pâte fimo. La simple matière qui le constitue le promet à un funeste destin.

 

Parallèlement à cela, les énigmes qui ponctuent chaque salle de Totally Odd sont bien pensées, jamais si difficiles, elles demandent néanmoins de penser différemment à chaque fois. Bon, il arrive qu’on résolve une énigme sans être vraiment sûr de l’avoir bien comprise, mais c’est peut-être moi aussi qui suis idiot.

 

Quoi qu’il en soit, rien que pour sa performance artistique, Totally Odd mérite qu’on s’y arrête et qu’on y consacre une petite demi-heure. Pour ma part, j’avoue ne pas avoir encore trouvé le temps d’aller jusqu’au bout, mais en contre-partie, j’ai maintenant bien envie de m’acheter de la pâte à modeler, ça compense non ?

← Previous post

Next post →

7 Comments

  1. Excellente ambiance ! J’aime beaucoup la bande son, à la fois calme et crépusculaire qui nappe ces appétissants décors. ‘Fin je sais pas, la pâte à modeler, ça m’a toujours donné envie de croquer dedans.

    Au final ça m’a un peu rappelé l’ambiance de Abe Oddworld (mais en moins tendu) avec cette usine un peu spayce où les employés risquent de mourir au moindre faux pas.

    Aaaah Play Doh, mon plus petit que trois

  2. J’adore l’ambiance graphique de ce jeu même si perso le énigmes je les trouves un peu chiante.

    Sinon réalisation extra, je l’ai publier sur mon site juste pour l’aspect graphique

  3. Très joli site au passage.

  4. Fringale

    Pas mal du tout, cette excursion aventuresque. L’univers pâte à modeler barge apporte vraiment un plus au jeu, par rapport aux énigmes que je trouve intéressantes mais sans plus. Comme les pièces sont complètement autonomes (=> combinatoire d’objets fortement diminuée), cela donne des énigmes très « mystiennes » avec de la lecture, des schémas, des codes, et de la lecture encore. J’aime bien par contre que certains éléments soient aléatoires selon la partie : par exemple, la nourriture préférée de l’une des plantes de la deuxième salle change.

    J’ai décroché à la sixième pièce, des choix de design un peu curieux dans celle-là :
    [list][*]Les déplacements sont initialement limités aux zones de lumière… sauf que le jeu ne donne aucune indication (pointeur de souris différent, perso avançant à tâtons, etc.) qu’il s’agit bien là d’un blocage voulu et imposé. J’ai cru à un bogue…
    [*]Le moyen de se sortir de ce pétrin est en fait de rétablir la lumière via un espèce de panneau électrique avec des indicateurs de puissance. Souci : ce panneau raisonne avec une puissance finie, du coup si l’on augmente l’un des quatre autres indicateurs, le cinquième, celui de la lumière, reste bloqué. Et comme les graduations sont inversées (la graduation tout en haut correspond à « arrêt », non à « maximum de puissance »)… ben faut s’accrocher pour resister à l’envie de fermer son onglet de navigateur de dépit.[/list]
    Ou bien d’aller voir la soluce en vidéo, ce que j’ai fait. ; )

    Sinon, non ça ne m’a pas envie de jouer avec de la pâte à modeler, mais plutôt de me frotter aux ClayFighter sur les 16bit. Mal m’en a pris, ça n’a pas très bien vieilli. Tout fout l’camp…

  5. admin

    Tu vois, moi on dirait que j’avais décroché avant, parce que ta description de la pièce 6 ne me parle absolument pas ^^ et puis j’ai rien compris…

    Par contre, ouais…Clayfighter est un titre qui vend du rêve, mais le jeu ne suit pas. Je me rappelle d’un coup imparable dans ce jeu qui faisait que tout devenait super facile et super ennuyeux…un peu comme l’électricité de Blanka ^^

Répondre à Fringale Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *