Back to the first date

Back to the first date (Browser)
Colin Bayer, Tiff Chow, Jolie Menzel, K Gadd, Clifford Warren, Jenn Sandercock, Jung-Ha Kim

 

 

Le premier rendez-vous est toujours un moment délicat. Il faut savoir se montrer sous son meilleur jour sans pour autant tomber dans la vantardise, meubler la conversation jusqu’au dessert, éviter de parler de son ex, slalomer entre les moments awkwards, et enfin s’accorder maladroitement sur qui paiera l’addition. Dans une telle situation, n’avez-vous jamais rêvé de pouvoir remonter le temps pour corriger les boulettes prononcées un peu plus tôt ? Rajar et Sophia aussi, sauf qu’eux l’ont ce pouvoir..ça leur fait déjà un point commun…

 

 

 

Créé en 48h pour la Molyjam, Back to the first date s’appuie sur le tweet de l’incontournable Peter Molydeux : « I wish I had some time machine and could go back two weeks. You live by your mistakes, for sure.« , mais aussi et surtout sur le medium bande dessinée, nous donnant à voir une nouvelle façon d’y greffer de l’interaction.

 

À la différence de beaucoup de BDs interactives, Back to the first date ne nous permet pas de choisir un chemin, mais nos répliques, de manière à rendre la conversation la plus fluide et agréable possible. Ça se complique quand les deux parties du rencard jouent simultanément à ce même jeu de l’hypertexte spatio-temporel…

 

À force d’essais, d’erreurs, et de boucles temporelles, Rajar et Sophia parviendront sans doute à s’accorder et à passer un bon moment ensemble autour d’une table de restaurant. Mais est-ce que cela suffira à les rassembler ? Le rencard parfait est-il réellement le but recherché ? Et si le charme du premier rendez-vous résidait justement dans les petites maladresses, dans les sourires gênés, les silences embarrassants, parfois plus évocateurs que les mots les mieux trouvés ?

 

Avec son approche originale de la narration, ses personnages attachants, et l’inépuisable gimmick du voyage temporel, Back to the first date traite de l’humain et de l’amour d’une bien jolie façon, et il nous donnerait presque envie de bâtir notre propre machine à voyager dans le temps pour voir si, dans le futur, Sophia et Rajar vivront d’autres aventures ordinaires.

 

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4 Comments

  1. Sakutei

    Pas si évident que ça en a l’air au premier abord ! Comme quoi vaut sans doute mieux se contenter du premier jet que de bidouiller le continuum de la romance 😀

    Belle réalisation, dommage que le jeu souffre de quelques bugs 😛

  2. Charles de Goal

    Souffrance semble être le maître-mot, en effet. Laissons les anglo-saxons à leur formalisme tatillon…

  3. Très bon jeu mais y’a t’il une fin ?

    Sa fait un moment que je la cherche sans résultat…

  4. Je n’ai jamais trouvé la fin pour ma part…je pense que Sophia et Rajar ne sont pas faits l’un pour l’autre

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