Don’t Escape

Don’t Escape (Browser)
Scriptwelder

 

 

 

De combien de salles vous êtes vous déjà échappé ? Combien de fois vous a-t-on frappé à l’arrière du crâne, enfermé dans une pièce sans fenêtre, en espérant se débarrasser de vous une fois pour toutes ? Combien de fois avez-vous déjoué les pièges et énigmes qu’on avait malicieusement conçus pour vous ? Combien d’Escape Rooms en somme avez-vous à votre actif ?

 

Aussi différents qu’ils puissent être dans leurs énigmes, les escape room débutent et se concluent toujours de la même manière (à condition d’arriver au bout), mais cette fois, avec Don’t Escape, ça va changer, car pour une fois, votre objectif sera de ne PAS vous échapper.

La pièce dans laquelle vous vous trouvez n’est pas fermée du tout, vous pouvez aller et venir à votre guise, mais y a un problème : la pleine lune ne va pas tarder à se montrer, et vous n’allez par conséquent pas tarder à vous transformer en terrible loup-garou. Votre seule chance d’éviter un carnage ce soir, c’est donc de vous enfermer à double tour, de concevoir vous-même l’escape room duquel vous allez essayer de sortir.

 

Don’t Escape est ainsi basé sur une idée en or : inverser l’Escape Room, entrer dans la peau de celui qui enferme. Malheureusement, l’autre vous-même que vous enfermez n’est pas un intellectuel qui cherchera à déjouer vos énigmes, c’est un putain de loup-garou qui ne jure que par la force brute ! Tout ce que vous aurez appris de vos précédents escape rooms ne sera donc d’aucune utilité, ce n’est pas un ingénieux puzzle qu’il faut construire, c’est une place forte !

 

Outre sa proposition originale, Don’t Escape est aussi très intéressant pour son ironie. Ce loup-garou, qui arrache les planches, déplace les meubles, défonce les portes…c’est celui que vous auriez aimé devenir, frustré par un escape room lambda (see what I did here?), quand votre abruti de personnage refuse de casser ce vase à main nue, ou d’ouvrir cette caisse à coups de pieds.

 

Don’t Escape, c’est donc un double retournement de situation, et le dindon de la farce, c’est nous, l’humain, car rien ne ressemblera tant à un escape room que la conception de cet escape room.

 

 

Via Get Indie Games

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3 Comments

  1. Sakutei

    I see what you did here indeed 8)
    Bien vu !

  2. admin

    Merci. Je comptais secrètement sur toi.

  3. Sakutei

    Uh uh, à ton service.
    Au passage le jeu est excellent, j’adore les concepts renversés.

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