Meteor Night

Metor Night I (Windows)
Berareu

 

Meteor Night II (Browser)
Steev16

 

Meteor Night III (Windows)
Gold Ninja

 

 

La compétition A Game By Its Cover consiste à choisir un cartouche de Famicom fictive, et à créer un jeu en moins d’un mois à partir de celle-ci. Évidemment, nul ne peut s’accorder l’exclusivité sur une de ces illustrations, et il arrive à notre grand bonheur qu’une même cartouche fasse l’objet de plusieurs jeux, comme pour celle-ci.

 

Je dis à notre grand bonheur, car s’il est intéressant de voir un même thème traité par des auteurs différents lors de compétitions comme la Ludum Dare, il est encore plus intéressant de voir les différentes interprétations d’une même image. Dans le cas de Meteor Night, on est gâté, car les trois jeux issus de cette cartouche proposent des gameplays radicalement différents.

 

 

Metor Night I est sans doute le plus abouti des trois. Il s’agit d’un petit platformer dans lequel on doit collecter des étoiles pour repeupler le ciel. Mignon, joliment réalisé, il a le mérite de proposer différents gameplays autour d’un même élément : le lasso magique, qui servira tour à tour à se déplacer de plates-formes en plates-formes et à attraper des étoiles filantes.

 

Plus rudimentaire, Meteor Night II se rapprochera de Chance of a Lifetime ou d’UFO on tape puisqu’il s’agit d’ajuster le viseur de son appareil photo pour immortaliser des objets volants. Ces objets seront cette fois bien identifiés puisqu’il s’agit d’étoiles filantes. Plus vos photos contiendront d’objets célestes (lune, étoiles, comètes) plus elles rapporteront de point. Un seul regret : celui de ne pouvoir contempler ses photos après coup.

 

Meteor Night III enfin est celui qui colle le plus à l’illustration de départ…puisqu’il se contente de reprendre celle-ci à l’identique. Comme dans l’image, Meteor Night nous fait vivre un moment privilégié avec notre conjoint à contempler les étoiles filantes durant une chaude nuit d’Août. Le jeu ne présente aucune difficulté, et ne cherche qu’à toucher notre petit cœur tout mou, et qui sait, à nous évoquer de tendres souvenirs.

 

Aucun de ces jeux n’est véritablement un chef-d’oeuvre, mais peut-être que l’association des trois en est un. Quand bien même ils n’ont pas été conçu dans cette optique, il parviennent à se répondre et à se compléter, gravitant autour des mêmes thèmes, des mêmes tons, sans pour autant empiéter l’un sur l’autre. Ces Meteor Nights forment ainsi une trilogie d’autant plus belle qu’elle n’est pas orchestrée.

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2 Comments

  1. Je n’ai joué qu’au second (Linux oblige) et effectivement, on peut dire qu’il est rudimentaire !

    Sinon tu devais être fatigué quand tu as écrit ce compte-rendu, il y a deux trois fôtes qui traînent par-ci par-là 😉

  2. Oula en effet! Tu es gentils en écrivant 2,3!
    J’étais bien épuisé en effet car j’en étais à ma 5ème review de la soirée ^^ C’est désormais corrigé

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