Dragondot

Dragondot (Browser)
Nathan McCoy

Cela fait un moment que l’on n’entend plus parler de Nathan McCoy par ici, et pour cause : son ambitieux projet de créer une expérimentation ludique par semaine a pris fin en janvier dernier. Cela est certes dommage, mais rappelons tout de même que McCoy avait tenu ce rythme effréné pendant 45 semaines ! On peut imaginer la fatigue.

Mais alors qu’est-ce qu’il faisait pendant tout ce temps ? Eh bien notamment une nouvelle version de Dragondot. Allez savoir pourquoi je n’avais jamais parlé de Dragondot sur l’Oujevipo, cette adaptation en flash est l’occasion idéale pour me rattraper.

 

Dragondot, c’est l’essence de l’action-RPG. On y contrôle un pastille colorée qui explore un décor totalement absent et combat d’autres pastilles colorées dans le but de devenir une pastille colorée assez puissante pour combattre d’autres pastilles colorées encore plus dangereuses jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus une seule.Oui, dit comme ça cela n’a peut-être rien de très excitant. Mais tout dans Dragondot passe par la suggestion, grâce aux mots qui vont s’afficher à l’écran.

 

 

On apprendra ainsi que l’on est en réalité un dragon qui cherche à débarrasser son territoires de worgs, gobelins, fantômes et autres créatures merveilleuses et que l’on est suivi par une troupe de servants kobold qui pourront servir aussi bien à encaisser les coups qu’à récupérer de la vie (en les mangeant…oui…ce dragon est plutôt ingrat). Notre dragon dispose de plus de pouvoirs qu’il pourra débloquer en montant des niveaux : asséner des coups de queue (le roundhouse kick draconique), voler ou encore, tout naturellement, cracher du feu. Cela suffit pour se prendre au jeu, pour s’imaginer les combats les plus épiques, et pour apprécier ce gameplay aussi simple qu’addictif.

 

Ça, c’était Dragondot v1, car voilà que cette nouvelle version rallonge considérablement la durée de vie du jeu en proposant un survival mode ainsi que, chaque jour, un nouveau donjon à conquérir : hé oui…avant de se terrer au fond d’un donjon pour en devenir le boss, il faut bien que les dragons se les accaparent. L’autre avantage évident de cette v2 est que Flash est tout de même beaucoup plus fluide que Processing.

 

Soyez prudent tout de même, ce n’est pas parce que Dragondot semble avoir été conçu avec des gommettes de maternelles qu’il s’agit d’un jeu facile. Vous risquez d’être occis bon nombre de fois avant de parvenir à nettoyer votre territoire, et ne parlons pas des donjons dans laquelle la fuite n’est même pas possible. Plus que de l’habileté, Dragondot nécessitera donc de la stratégie, et les plus fainéants qui préféreraient éviter de passer des heures sur le jeu pour saisir « le truc », il existe un sympathique guide de jeu en anglais écrit par l’auteur lui-même.

 

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5 Comments

  1. Wouhou, Nathan Mc Coy !
    J’avais trouvé plusieurs de ses jeux dans les archives, mais je crois que c’est le premier qui sort depuis que je suis ce blog.
    Je cours l’essayer !

  2. Et puis c’est bien de passer au flash.
    Le logiciel qu’il utilisait pour son défi buguait tout le temps.

  3. ^^ J’osais pas le dire.

  4. Mince… C’est quand même génial et super addictif. Avec un petit mode multijoueur ça rajouterais un plus je trouve non?

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