Towering Inferno (Windows, Linux)
Tenpn

 

Towering Inferno s’inscrit dans la tradition de Dwarf Fortress, un jeu de crawling stratégique au tour par tour basé sur du ASCII. Sauf qu’il ne s’agit pas d’incarner un nain dans des galeries mais un pompier dans un bâtiment en flammes (et pas de blague cette fois).

Ces graphismes très rudimentaires pourront rebuter au début, mais c’est aussi un point fort du jeu : abandonner tout artifice pour se concentrer sur la stratégie pure. Et de ce point de vue, on peut dire qu’on est servi.

 

Towering Inferno ne contient pas la moindre once de hasard, si ce n’est ses niveaux générés aléatoirement. Tout y est mathématiques, le feu qui gagne tour après tour, l’eau qui se répand puis s’évapore…Pas besoin pour autant de réviser vos tables de multiplications, un cerveau humain ne peut de toute façon traites toutes ces données, c’est pourquoi je parle de stratégie.

 

 

 

L’enjeu est de sortir le petit pompier représenté par un @ d’un étage d’une tour en feu. Celui-ci dispose d’un nombre limité de bombes à eau lui permettant de sauver une salle des flammes (touche B) , et peut agir sur les conduits d’eau (H) et les sprinklers (S) avec la touche A. Il y a aussi les civils (d) à saver si on le peut. Cela n’apporte pas grand chose, mais sérieusement, vous allez pas les laisser crever là, c’est vous le pompier!

 

Towering Inferno est difficile, et vos premières parties se solderont sans doute par des échecs cuisants. Mais comme pour Desktop Dungeon, on s’améliore avec l’expérience, sans vraiment s’en rendre compte.

Pour les débutants, il est possible de changer de niveau en pressant espace, une bonne manière de se dégotter de petits étages faciles pour s’entraîner.

 

Aux amateurs de jeux de plateau, Towering Inferno rappellera peut-être Novembre Rouge, ce jeu collaboratif où des gnomes russes alcooliques doivent tenter de survivre dans un sous-marin nucléaire en perdition. Il manque la vodka, mais l’esprit est là.

 

Pour résumer : Towering Inferno vous fera sans doute perdre beaucoup plus de temps que vous ne l’aurez imaginé, et je suis quant à moi heureux de constater que l’ASCII a encore la côte.