Challenge Accepted

Challenge Accepted! (Browser)
Jacob Pariseau, Marcus Pasell, Mathias Kaerlev

 

Faire un articles sur un jeu vidéo sans utiliser aucun terme du champ lexical du jeu vidéo (sauf challenge) ? Challenge accepted!
La plupart d’entre vous connaissent certainement cette expression popularisée par Barney Stinson de How I Met Your Mother au point de devenir un même d’Internet. En termes artistiques, « challenge accepted » pourrait bien être la devise des oulipiens, ou de tout autres ouvreurs potentiels, ces rats cherchant à sortir du labyrinthe qu’ils se sont eux-même construit. Et, en effet, Challenge Accepted répond assez bien à cette métaphore, sauf qu’il ne s’agit pas d’un rat, mais d’un chat.

 

 

 

Il s’agit ici de guider le chat vers un interrupteur, qui ouvrira une porte, et bien évidemment de le guider ensuite vers cette porte pour passer à l’étape supérieure. Rien de très exceptionnel pour le moment, sauf qu’à chaque étape correspond une contrainte, un challenge : Interdiction de sauter, interdiction de se déplacer vers la droite ou la gauche, sol glissant…

Ce principe rappellera This Is The Only Level de John Cooney, mais attention à ne pas trop les comparer, car sur le champ de l’humour ou de l’inventivité, Challenge Accepted ne tient pas la distance. Cela ne signifie pas qu’il est moins bon (bon, d’accord, de mon point de vue, si), c’est surtout qu’il est d’un autre registre :

Quand This Is The Only Level se voulait expérimental, Challenge Accepted, lui, se veut un véritable challenge. Il séduira donc les amateurs de difficulté, ceux qui ne sont pas rebutés par le fait de recommencer vingt fois les mêmes mouvements.

 

Deux reproches cependant : Ces bandeaux indiquant le challenge en cours qui réapparaissent après chaque mort pendant une à deux secondes. Quand on meurt toutes les cinq secondes, cela devient vite agaçant…agaçant comme cette musique excitée qui passe en boucle.

Pour ma part, je ne suis pas arrivé au bout de Challenge Accepted, pas mon truc la patience, mais je suis sûr que certains y trouveront leur compte.

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2 Comments

  1. Fringale

    Bel article à contrainte, et joli choix d’illustration présentant le « labyrinthe » au premier degré. : )

    Je n’ai pas des masses accroché à ce [i]Challenge Accepted[/i], je trouve que l’aspect « niveau à contrainte » qu’il met en avant est plus un gimmick qu’autre chose.

    Par exemple, un ou deux des niveaux avec contrainte de direction possèdent un level design tel qu’aller dans la direction interdite n’aurait de toute façon servi à rien. L’impact pour les joueurs étant limité, le véritable challenge résidait plutôt dans la conception du niveau par les développeurs pour s’accomoder à cette contrainte…

    Ou sinon, le niveau 10, « Don’t get crushed ». Effectivement, il y a bien un truc qui roule depuis le haut du niveau, à la manière du Donkey Kong originel. Le problème est que 1) ils se focalisent sur un ennemi alors qu’ils nous l’ont déjà montré au niveau précédent (et le remontreront au niveau suivant), et 2) le challenge aurait finalement pu s’appeler « Don’t die » que ça aurait été pareil.

    Et puis, fiou, c’est difficile !

  2. Totalement d’accord avec toi. C’est pour ça que je disais que, dans le genre, This is the only level est nettement plus évolué.
    Le niveau 10 est en effet la grosse blague qui prouve que ça ne tient pas debout. Avec un titre pareil, il y a avait moyen de faire beaucoup mieux.

    En revanche, les niveaux sont quand même amusant à passer, limite hardcore gaming, mais ouais, au final, un peu déçu.

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