Closer/Part Of Me Now

Closer/You Are Part Of Me Now (Browser/Gamejolt)
Vamsi Krichna/Joe Gribbin

 

Aujourd’hui : deux jeux. C’est rare. Pourquoi ?

Parce que Closer et You are part of me now, bien que clairement différents, ont plusieurs points communs, et parce qu’entre les deux, mon cœur balance.

 

Le point commun le plus évident, c’est que ces deux jeux ont été réalisés pour l’Experimental Gameplay Project de Juillet, et qu’ils obéissent par conséquent tous les deux au thème Disintegrate. Ce sont d’ailleurs à ce jour les seuls jeux soumis (mais nous ne sommes que le 5 Juillet).

 

Le deuxième point commun, c’est qu’ils ont tous les deux des graphismes plutôt minimaliste (formes géométriques simples pour l’un, simples points et pixels pour l’autre) et obéissent tous les deux à un schéma de trois couleurs.

 

Le troisième, plus surprenant, c’est que tous les deux prennent place dans un environnement supposé spatial. Comme si le thème Disintegrate évoquait forcement un vaisseau explosant dans le vide intersidéral. Peut être s’agit-il d’une simple coïncidence, peut-être y a-t-il une raison valable, en tout cas, je ne me l’explique pas, mais cela méritait d’être souligné.

 

Qui dit espace, qui dit minimaliste, qui dit désintégrer, qui dit contrainte de temps dans la création dit…Shoot’em up. Or, aucun de ces deux jeux ne peut à proprement parler s’inscrire dans ce genre, ce qui nous amène au dernier point commun : Tous deux bénéficient de gameplay originaux.

 

 

 

Closer se comporte vaguement comme un shooter, il y a notre vaisseau qu’on contrôle à la souris, il y a des ennemis qui volettent autour et qui parfois nous tirent dessus, il y a des powerups. Tout cela semble bien familier, et on s’empresse de presse le bouton gauche pour actionner nos lasers. Rien. Le bouton droit ? Non plus. La barre espace ? Shift ? Ctrl ? X ? Z ? Toujours pas. Pas de missiles dans Closer, juste un bouclier.

C’est grâce à ce bouclier que nous sommes censés nous débarrasser des vaisseaux ennemis. Lorsqu’ils y pénètrent, ils s’effacent peu à peu jusqu’à être totalement désintégrés, mais s’ils y pénètrent trop profondément et heurtent votre vaisseau, alors, ce sera votre tour. Un simple jeu d’habileté en somme, sans grandes variations, mais néanmoins une riche idée. Pour sortir victorieux d’une bataille, il faut connaître son ennemi dit-on, quelle meilleure solution alors que de s’en rapprocher ?

 

You are part of me now est bien différent, lui aussi semblable à un shooter, il dispose d’un scrolling horizontal qui peut rendre la ressemblance encore plus frappante, mais là encore : pas question de tirer. Une foule d’astéroïdes foncent vers le vaisseau, et notre premier réflexe, bien sûr, est de les éviter. Heureusement la tâche est impossible, ce qui nous fait comprendre bien vite l’enjeu du jeu. Chaque astéroïde percuté vient se greffer à notre vaisseau, devenant ainsi « part of us, now ». Plus loin, nous rencontrons alors des lasers. Linéaires, circulaires…toutes sortes de lasers. Ceux là, mieux vaut les éviter, car au moindre contact, ils nous désintègreront. Le problème, c’est que traversant l’écran, ils ne peuvent être esquivés, il faudra alors créer autour du vaisseau un conglomérat d’astéroïdes pour encaisser à notre place.

Autre problème, plus le conglomérat d’astéroïdes nous entourant est épais, plus il sera difficile de protéger certaines zones, ses arrières par exemple, il faudra alors sciemment désintégrer les superflus au laser pour créer une armure efficace et ergonomique. Là encore, on pourrait dénicher un nouveau proverbe : l’union fait la force peut-être, ou les ennemis de mes ennemis sont mes amis.

 

Aucun de ces deux jeux n’est révolutionnaire, mais tous les deux peuvent se révéler extrêmement addictifs dans leur simplicité. Je ne saurais nommer un préféré, et, étrangement, je ne parviens pas à les séparer dans mon esprits, comme s’ils étaient deux interprétations d’un même scénario, deux chapitres d’une même histoire, et pourtant : L’expérience de jeu qu’ils offrent est si différente…

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4 Comments

  1. Fringale

    J’aime beaucoup Closer, peut-être le côté manic shooter « je te frôle avec mon bouclier » qui me parle. Par contre, dès que je vois les boules qui tire les plus petites boules, je sais que c’est la fin de la partie, quad damage ou pas…
    Un reproche : ne pas avoir fait d’une autre couleur les carrés représentant la désintégration des bidules ennemis. Quand ça s’emballe, difficile de faire la différence entre les carrés d’ennemis et les ennemis. Enfin, je me comprends. ; )
    Question : normal que la musique s’arrête brutalement au bout d’une minute ?

    Je reste par contre hermétique à You Are Part Of Me Now. Les touches Qwerty n’aident pas, faut dire. Et je ne comprends pourquoi les astéroïdes s’acharnent à venir de la droite alors que ces fichus laser viennent de la gauche…

  2. Pour ce qui est de Wasd, l’astuce c’est Maj+Alt, et tu bascules immédiatement ton clavier en Qwerty. Pareil pour revenir en Azerty.

    Pour ce qui est de la musique de closer, je n’en sais rien, pour tout dire, je l’ai coupée assez vite car je la trouvais plutôt exaspérante 😕

  3. Fringale

    Je testais le jeu sous Ubuntu via CrossOver (Wine), donc malheureusement le raccourci magique ne fonctionne pas (ni mes trifouillages d’options clavier dans KDE par ailleurs). : /
    Je lui donnerai sa chance au prochain boot sous Windows.

  4. Linux, en fait, c’est comme le rétro-gaming. Les bidouillages ne marchent qu’une fois sur deux, mais ça fait partie du jeu. ^^

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