Island Survival

Island Survival (Browser)
Styxtwo

 

30 secondes, quand on est scotché devant son écran, c’est vraiment pas grand chose. La preuve : je viens d’en passer 28800, je n’ai absolument rien senti.

Mais quand on est coincé sur un iceberg en fusion, ça peut sembler une éternité…enfin, une éternité où l’on meurt à la fin.

Vous faire savourer ces ultimes secondes, c’est justement le but d’Island Survival.

 

Comment ce petit business man aux allures de Karoshi a-t-il bien pu échoué sur un iceberg avec pour seuls alliés son costume et sa cravate? On ne le saura jamais. Comment va-t-il bien pouvoir s’en sortir? Avec une extrême habileté, en sautant de pic en pic et en collectant des flocons pour refroidir l’atmosphère. Il doit cependant faire attention à toujours rester bien en hauteur, car la glace a tendance à fondre de manière très aléatoire…et pour tout dire très injuste.

 

 

Island Survival se décompose en 12 niveaux. Mais on pourrait aussi dire qu’il se décompose en deux jeux. Le premier, comprenant les 11 premiers niveaux, et un petit jeu sympa, simple, minimaliste et addictif comme on aimerait en voir plus souvent. Idéal pour tuer cinq minute pendant la pause déjeuner, ou entre deux longues sessions de Phantasy Star 4 (ça c’est pour ce qui me concerne).

Le deuxième en revanche est un cadeau empoisonné. Un unique niveau, le douzième, qui vous fera regretter de vous être seulement accordé cette pause. Un îlot excentré, au quasi ras de l’eau, duquel vous observez les flocons tomber hors de portée. Des crevasses à foison, une insécurité omniprésente, et 85 looooooongues secondes dont vous ne verrez jamais les cinq dernières.

 

Après une vingtaine d’essai, je préfère fermer le jeu, en me disant que ce niveau est une farce, qu’il n’est techniquement pas surmontable. Je serais d’ailleurs bien embêté si l’un de vous revenait ici me dire le contraire, car je serais dès lors obligé d’y consacrer ma vie.

 

Je vous ai prévenu. Maintenant, si vous êtes prêts à passer les 85 secondes les plus longues de votre vie, embarquez pour Island Survival.

 

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9 Comments

  1. Le niveau 10 est particulièrement putassier tout de même, impossible de le passer ; je n’aime pas du tout quand tout se joue au hasard et qu’on peut juste espérer que ça marche sans pouvoir rien faire de plus.

  2. dans le dixieme il ne faut pas attraper les flocons (si ça peut t’aider)

  3. Oui ça je m’en suis vite rendu compte tout de même 😆

  4. Alors là, je suis désolé mais je me vois dans l’obligation de t’insulter : espèce d’affreux sagouin !
    J’ai réussi une fois à atteindre les 2 secondes restantes au dernier niveau (le fameux « challange » final), donc j’ai cru très très fort que c’était possible et que je pouvais enfin ruiner ta vie. Et puis après j’y ai perdu ma journée.
    D’ailleurs je vais de ce pas incendier ta maison pour la peine.

  5. Une seule putain de seconde…

  6. tatou-tatou

    Le dernier niveau n’est pas une farce !… probablement 😀

    …Moi non plus, malgré moult efforts, je ne parviens quà peine à effleurer du pied ce dernier instant avant la fin, avant de lamentablement me noyer au pays des bébés phoques.

    En attendant c’est un peu plus comme un kinder surprise sans la surprise, c’est à se taper le cul par terre en gémissant.

  7. j’ai fini le dernier niveau au 2éme essai =D avec un peu(beaucoup) de chance quand même…

  8. pyrofoux

    Je pensais qu’il n’y avait que dans
    Hammerfest où ta vie tiens à des flocons.

    Bon jeu.

    [b]Que le niveau 10 aille se faire perforer le fessier par un équidé nain ! [/b]

  9. Tu me rassures un peu Pyrofoux. A cause d’hidden je me sentais un peu minable.

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