What if ? (Browser)
Nathan McCoy

 

Et si on reparlait de Nathan McCoy ?

Il est un des auteurs qui m’a poussé à créer l’Oujevipo, l’un de ceux qui y est le plus présent, et pourtant, depuis quelques mois, je semble l’avoir oublié, alors que sa régularité d’un jeu par semaine n’a presque jamais failli, ni son originalité.

 

Et si on essayait son dernier jeu ?

Comme d’habitude, Nathan McCoy s’obstine à ne nous donner d’autres consignes que les boutons à presser. Il va encore falloir comprendre les mécaniques par nous même, y passer plusieurs minutes, pour finalement ne pas être certain d’avoir tout bien compris.

 

Et si c’était là tout l’intérêt ?

A cette question là je répondrais sans aucun doute. Quand les graphismes se font minimalistes, le gameplay simpliste, ne reste alors que le mystère.

 

 

Et si on coupait la musique?

Ouais…c’est mieux quand même…

 

Et si What if ? Était une resucée de flOw?

On pourrait le penser à première vue, on pourrait même avancer qu’il en est une très pâle copie puisque les mouvements y sont moins fluides et les animations moins belles. On dit qu’il faut toujours se fier à sa première impression, c’est vrai, mais ma première impression n’était pas celle-ci, c’était plutôt : Je vais jouer à un jeu de Nathan McCoy, je vais encore me régaler!

 

Et s’il n’avait en fait rien à voir ?

C’est plus probable, on ne contrôle pas un ver, mais plusieurs, du moins, un ver au choix parmi des dizaines et des dizaines. Et l’interaction principale de flOw : manger ou être manger, a totalement disparue pour une autre qui semble bien plus complexe.

 

Et si c’était une simulation ?

C’est bien à cela que What if? fait penser. Une simulation dans lesquels des vers évoluent, interagissent certains font se suivre, d’autres vont se fuir, certains vont se tourner autour pendant ce qui semblent une éternité, en ce faisant, augmenter leurs statistiques personnelles qui demeurent obscures.

 

Et si What if ? Parlait en fait d’amour ?

Il y a des mâles, des femelles, il y a quelque chose à gagner à vivre à deux, il y a des affinités, il y a les fidèles, il y a les frivoles, il y a les puceaux, il y a les briscards, il y a cette salope qui vous abandonne pour un autre, il y a ce connard qui croit que tout lui est acquis, il y a que vous interprétez souvent un des deux rôles.

 

Et si les chiffres avaient alors un sens ?

Après étude, et à travers ce filtre, le premier chiffre représenterait le nombre de partenaire, le second la fidélité, et le troisième, le temps passé en couple, aussi infidèle qu’on soit. A partir de là, on s’amuse à comparer les différents vers, aider les timides, délaisser les autonomes. On en vient à souhaiter que ces chiffres figurent au front des personnes que l’on rencontre dans la vraie vie.

 

Et si c’était tout autre chose ?

Possible. Aussi je laisse What if ? Entre vos mains afin que vous y trouviez votre propre interprétation.